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sible, afin de délivrer la jeune fille du terrible joug paternel (Le Curé de Village).

Bonnet, frère aîné de l’abbé Bonnet, engagé volontaire comme simple soldat, vers le commencement de l’Empire ; général en 1813, il fut tué à Leipsig (Le Curé de Village).

Bonnet (Germain), valet de chambre de Canalis, en 1829, à l’époque où le poète vint au Havre disputer à des concurrents la main de Modeste Mignon. — Domestique plein de finesse, d’une mise irréprochable, faisant admirablement valoir son maître. Courtisait Philoxène Jacmin, femme de chambre de madame de Chaulieu. L’office imitait le salon, l’académicien ayant la grande dame pour maîtresse (Modeste Mignon).

Bontems, propriétaire rural des environs de Bayeux, qui s’enrichit beaucoup sous la Révolution, en achetant, à vil prix, force biens nationaux. — C’était un bonnet rouge foncé ; il fut président de son district. Père d’Angélique Bontems qui épousa, sous l’Empire, Granville ; Bontems était mort, à l’époque de ce mariage (Une Double Famille).

Bontems (Madame), femme du précédent, d’une piété outrée et d’une vanité considérable ; mère d’Angélique Bontems, qu’elle avait élevée dans ses sentiments et dont le mariage avec un Granville fut si malheureux (Une Double Famille).

Bontems (Angélique). — V. Granville (madame de).

Borain (Mademoiselle), la plus habile couturière de Provins, au temps de Charles X, fut chargée, par les Rogron, de faire un trousseau complet à Pierrette Lorrain, lorsque cette jeune fille leur fut envoyée de Bretagne (Pierrette).

Bordevin (Madame), bouchère, rue Charlot, à Paris, au temps où Sylvain Pons demeurait rue de Normandie, près de là. — Madame Bordevin était parente de madame Sabatier (Le Cousin Pons).

Bordin, procureur au Châtelet avant la Révolution, puis avoué