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couches du dernier enfant (1779), et mourut lui-même peu de temps après (César Birotteau).

Birotteau (L’abbé François), fils aîné de Jacques Birotteau ; né vers 1766, vicaire à l’église Saint-Gatien de Tours, ensuite curé de Saint-Symphorien dans cette même ville. — En 1817, après la mort de l’abbé de la Berge, il devint le confesseur de madame de Mortsauf, qu’il assista à ses derniers moments (Le Lys dans la Vallée). En 1819, son frère César, le parfumeur, lui écrivit après sa ruine pour demander du secours ; l’abbé Birotteau envoya, dans une lettre attendrie, une somme de mille francs, qui représentait toutes ses économies et même, en plus, un emprunt fait à madame de Listomère (César Birotteau). Accusé d’avoir capté quinze cents francs de rente que cette même madame de Listomère lui laissa à sa mort, l’abbé Birotteau fut interdit, en 1826, victime de la terrible haine de l’abbé Troubert (Le Curé de Tours).

Birotteau (Jean), deuxième fils de Jacques Birotteau ; il fut tué, étant capitaine, à la fameuse bataille de la Trebia, qui dura trois jours, du 17 au 19 juin 1799 (César Birotteau).

Birotteau (César), troisième fils de Jacques Birotteau, né en 1779 ; marchand parfumeur à Paris, rue Saint-Honoré, no 397, près de la place Vendôme, dans l’ancienne boutique de l’épicier Descoings qui fut exécuté, en 1794, avec André Chénier. — César Birotteau avait succédé au sieur Ragon après le 18 brumaire et transporté le fonds de la Reine des roses à l’adresse ci-dessus indiquée ; il avait connu, chez son patron, les Georges, les La Billardière, les Montauran, les Bauvan, les Longuy, les Manda, les Bernier, les Guénic et les Fontaine : ces relations avec des royalistes militants l’engagèrent dans la conspiration du 13 vendémiaire (1795) contre la Convention, et il fut blessé, comme il le répétait souvent, par Bonaparte, sur les marches de Saint-Roch. Le parfumeur Birotteau épousa, au mois de mai 1800, Constance-Barbe-Joséphine Pillerault, et eut d’elle une fille unique, Césarine, mariée en 1822 à Anselme Popinot. Tour à tour capitaine, puis chef de bataillon dans la garde nationale et adjoint au maire du IIe arrondissement, Birotteau fut nommé che-