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à la recherche de l’absolu. Adam de Wierzchownia, mourant à Dresde, en 1812, d’une blessure reçue pendant les derniers engagements, écrivit une lettre suprême à Balthazar Claës, pour lui léguer diverses idées, qui, depuis leur rencontre d’un jour, lui étaient survenues relativement à la recherche en question ; par cette démarche, il aggrava encore les malheurs de la famille Claës[1]. — Adam de Wierzchownia[2] avait une figure anguleuse et dévastée, un large crâne sans cheveux, des yeux semblables à des langues de feu, une énorme moustache, et son calme saisit, effraya madame Balthazar Claës[3] (La Recherche de l’Absolu).

Willemsens (Marie-Augusta). — V. Brandon[4] (comtesse de).

Wimphen (de) épousa une amie d’enfance de madame d’Aiglemont (La Femme de Trente Ans).

Wimphen (Madame Louisa de), amie d’enfance de madame Julie d’Aiglemont ; elles avaient été élevées ensemble à Écouen. En 1814, madame d’Aiglemont écrivait à sa compagne, alors sur le point de se marier, des confidences désenchantées sur sa propre vie, et lui conseillait de rester jeune fille. Cette lettre, d’ailleurs, ne fut pas envoyée, la comtesse de Listomère-Landon, tante par alliance de Julie d’Aiglemont, en ayant pris connaissance et en ayant blâmé l’inconvenance. Au contraire de son amie, madame de Wimphen fut heureuse en mariage ; elle resta cependant la confidente de madame d’Aiglemont ; elle assistait même à la suprême entrevue de Julie et de lord Grenville : l’arrivée de M. de Wimphen, venant chercher sa femme, laissa les deux amants en présence, mais le retour inopiné de M. d’Aiglemont força lord Grenville à se cacher, et l’Anglais mourut, peu de temps après, des suites de la nuit qu’il fut

  1. La véritable orthographe serait réellement Claes et non Claës.
  2. L’Ukraine possède une localité du même nom.
  3. Sous ce titre, De l’Or ! ou le Rêve d’un Savant, il existe, de Bayard et de Biéville, un vaudeville consacré aux malheurs des Claës, que le Gymnase représenta le 11 novembre 1837 et que jouaient M. Bouffé et madame E. Sauvage, encore vivants l’un et l’autre.
  4. Lady Brandon était la mère de Louis-Gaston et de Marie-Gaston ; ces deux noms, d’après de minutieuses recherches, doivent porter le trait d’union.