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Finot père, dont le magasin, situé rue du Coq, jouissait d’une grande vogue vers 1845, et paraissait la justifier. — Il amusait J.-J. Bixiou et Léon de Lora par ses prétentions ridicules : aussi lui firent-ils coiffer S.-P. Gazonal, pour lequel il proposa un chapeau semblable à celui de Lousteau. À cette occasion, Vital leur montra le couvre-chef qu’il avait inventé pour Claude Vignon, devenu (politiquement) juste-milieu. Le successeur de Finot père façonnait, en effet, le chapeau suivant la personne qui le devait porter ; il vantait celui du prince de Béthune et rêvait la suppression du « haute-forme » (Les Comédiens sans le savoir).

Vital (Madame), femme du précédent, « croyait au génie et à l’illustration de son mari ». Elle se trouvait au magasin, lorsque le chapelier recevait la visite de Bixiou, de Lora, et de Gazonal (Les Comédiens sans le savoir.)

Vitel, né en 1776, juge de paix à Paris en 1845, connu du docteur Poulain, eut pour successeur maître Fraisier, protégé des Camusot de Marville (Le Cousin Pons).

Vitelot, associé du marbrier Sonet, dessinait les monuments funéraires ; il se vit refuser ceux du ministre Marsay et de l’officier Keller, dont Stidmann resta chargé. Aussi, dans le mois d’avril 1845, leurs plans retouchés furent-ils proposés à Wilhelm Schmucke, pour Sylvain Pons enterré au Père-Lachaise (Le Cousin Pons).

Vitelot (Madame), femme du précédent, réprimanda aigrement le courtier de leur maison, pour avoir amené comme client W. Schmucke, héritier contesté de la succession Pons (Le Cousin Pons).

Vivet (Madeleine), domestique chez les Camusot de Marville, fut, pendant près de vingt-cinq ans, leur « maître-Jacques » féminin. Elle essaya vainement de se faire épouser par Sylvain Pons et de devenir ainsi leur cousine. Madeleine Vivet, ayant échoué dans ses tentatives matrimoniales, prit Pons en aversion, et le persécuta, par la suite, de mille façons (La Dernière Incarnation de Vautrin[1]Le Cousin Pons).

  1. Cet épisode forme la fin de Splendeurs et Misères des Courtisanes.