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Berthier (Madame), née Félicie Cardot, femme du précédent. — Elle avait été séduite par le premier clerc de l’étude de son père ; ce jeune homme mourut subitement, la laissant enceinte ; elle épousa, alors, en 1837, le second clerc Berthier, après avoir été sur le point de se marier avec Lousteau. Berthier avait les secrets du premier clerc ; tous deux, dans cette affaire, n’agirent que par intérêt. Le mariage fut relativement heureux : madame Berthier, pleine de reconnaissance pour son mari, s’était faite son esclave. Aussi, vers la fin de 1844, accueillit-elle plus que froidement Sylvain Pons alors en disgrâce dans l’entourage de famille (La Muse du Département. — Le Cousin Pons).

Berton, receveur des contributions à Arcis-sur-Aube en 1839 (Le Député d’Arcis).

Berton (Mademoiselle), fille du receveur des contributions d’Arcis-sur-Aube. — Jeune fille insignifiante qui servait de satellite à Cécile Beauvisage et à Ernestine Mollot (Le Député d’Arcis).

Berton (Docteur), médecin de Paris. — En 1836, il demeurait rue d’Enfer[1] ; affilié à l’œuvre de bienfaisance de madame de la Chanterie, il visitait les malades pauvres qu’elle lui désignait ; il soignait, entre autres, Vanda de Mergi, la fille du baron de Bourlac (M. Bernard). — Le docteur Berton était un homme froid et sévère (L’Envers de l’Histoire contemporaine).

Béthune (Prince de), le seul homme, dans l’aristocratie, qui ait compris le chapeau, suivant le dire du chapelier Vital, en 1845 (Les Comédiens sans le savoir).

Beunier et Cie, maison sur laquelle Bixiou se renseignait, en 1845, auprès de madame Nourrisson (Les Comédiens sans le savoir).

Bianchi, Italien. — Capitaine sous le premier Empire, dans le 6e régiment de ligne français, presque entièrement composé d’hommes de sa nationalité. Célèbre, parmi les siens, pour avoir parié de

  1. Aujourd’hui, rue Denfert-Rochereau.