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mandie, prendre des nouvelles de Sylvain Pons, atteint d’une hépatite mortelle ; dans la seconde moitié d’avril 1845, avec Fraisier, Villemot et le courtier de Sonet, tint un des cordons du poêle aux obsèques du cousin des Camusot de Marville. À la sortie du Père-Lachaise, Topinard, qui demeurait cité Bordin, rue de Bondy[1], derrière le théâtre de la Porte Saint-Martin, eut pitié de Schmucke, le ramena et finit même par le recueillir. Topinard obtint ensuite, chez Gaudissart, l’emploi de caissier ; mais il faillit perdre sa position, pour avoir essayé de défendre les intérêts de Schmucke, dont avaient entrepris de se débarrasser les héritiers légitimes de Pons. Néanmoins, Topinard assista Schmucke agonisant ; il suivit seul le convoi de l’Allemand et prit soin de le faire enterrer à côté de Sylvain Pons (Le Cousin Pons).

Topinard (Madame Rosalie), femme du précédent, née vers 1815, surnommée Lolotte ; employée dans les chœurs pendant la direction du prédécesseur de Félix Gaudissart, dont elle fut même la maîtresse. — Victime de la faillite de son amant, elle devint ouvreuse des premières loges et aussi quelque peu costumière sous l’administration suivante (1834-1845). Elle avait commencé par vivre en concubinage avec Topinard, qui l’épousa plus tard ; elle eut de lui trois enfants. Elle assistait à la messe mortuaire de Pons ; lorsque Schmucke fut accueilli cité Bordin par son mari, elle veilla sur les derniers instants du musicien (Le Cousin Pons).

Topinard, fils aîné des précédents, figura sur la scène de la compagnie Gaudissart (Le Cousin Pons).

Topinard (Olga), sœur du précédent, blonde, ayant, toute jeune, le type allemand, s’attira l’affection particulière de Schmucke, installé chez les gagistes du théâtre de Gaudissart (Le Cousin Pons).

Torlonia (Duc), nom cité, en décembre 1829, par le baron Frédéric de Nucingen, comme celui d’un de ses amis et prononcé par lui « Dorlonia. » Le duc avait commandé un magnifique tapis, qu’il jugea trop cher et que le baron acheta pour en orner le « bedid ba-

  1. C’est évidemment, la cité Riverin (74, rue de Bondy), ouverte, en 1829, par le mécanicien Riverin.