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lache, dépendant de la terre de Gondreville à Arcis-sur-Aube ; père de Philéas Beauvisage. — Mort tout au commencement du XIXe siècle (Une Ténébreuse Affaire. — Le Député d’Arcis).

Beauvisage (Madame), femme du précédent. — Elle lui survécut de beaucoup et put assister au triomphe de son fils Philéas (Le Député d’Arcis).

Beauvisage (Philéas), fils du fermier Beauvisage ; né en 1792 ; bonnetier à Arcis-sur-Aube, sous la Restauration ; maire de cette ville, en 1839. — Après un premier échec, il fut nommé député, en 1841, lorsque Sallenauve donna sa démission. — Ami et admirateur de Crevel, dont il s’efforçait d’imiter les belles manières. Millionnaire et vaniteux, il aurait pu, selon Crevel, fournir à madame Hulot, au prix de ses faveurs, les deux cent mille francs dont cette malheureuse femme avait besoin vers 1842 (La Cousine Bette. — Le Député d’Arcis. — La Famille Beauvisage).

Beauvisage (Madame), née Grévin, Séverine, en 1795 ; femme de Philéas Beauvisage, qu’elle dominait en tout. — Fille de Grévin, notaire d’Arcis-sur-Aube, l’ami intime du sénateur Malin de Gondreville. Elle tenait de son père de remarquables qualités de finesse, et, quoique plus petite, rappelait beaucoup mademoiselle Mars par sa physionomie et ses manières (Le Député d’Arcis. — La Famille Beauvisage).

Beauvisage (Cécile-Renée), fille unique de Philéas Beauvisage et de Séverine Grévin ; née en 1820. — Son véritable père était le vicomte Melchior de Chargebœuf, qui fut sous-préfet d’Arcis-sur-Aube au commencement de la Restauration ; elle lui ressemblait absolument et avait ses manières aristocratiques. Le comte de Gondreville était son parrain ; madame Keller, fille du comte, sa marraine. — Elle se maria, au mois de mai 1841, à Paris, avec Maxime de Trailles, et, en 1847, obtint contre lui la séparation pour excès, sévices et injures graves (Le Député d’Arcis. — Le Comte de Sallenauve. — La Famille Beauvisage).