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pendant le mois d’août 1829, immédiatement après l’exécution capitale de son fils Jean-François. Avec sa femme, ses parents, ses enfants et ses petits-enfants, il partit pour l’Amérique, y prospéra et fonda le village de Tascheronville, dans l’État de l’Ohio (Le Curé de Village).

Tascheron (Jean-François), l’un des fils du précédent, né vers 1805, ouvrier porcelainier successivement chez MM. Graslin et Philippart, commit, sur la fin du règne de Charles X, un triple crime que ses excellents antécédents firent longtemps paraître inexplicable. Jean-François Tascheron aima la femme de son premier patron, Pierre Graslin, et fut aimé d’elle : afin de préparer leur fuite en commun, il pénétra de nuit chez Pingret, cultivateur riche et avare du faubourg Saint-Étienne, lui vola une somme d’argent, et, croyant s’assurer l’impunité, tua le vieillard et sa servante Jeanne Malassis. Arrêté néanmoins, Jean-François Tascheron s’attacha surtout à ne jamais compromettre madame Graslin. Condamné à mort, il refusa de se confesser, et, sourd aux prières de l’aumônier Pascal, fléchit pourtant un peu devant ses autres visiteurs, l’abbé Bonnet, madame Tascheron mère, Denise Gérard (alors Denise Tascheron) : à la suite de leurs instances, il restitua une notable part des cent francs volés, et fut exécuté, à Limoges, au mois d’août 1829. Jean-François était le père naturel de Francis Graslin (Le Curé de Village).

Tascheron (Louis-Marie), l’un des frères du précédent, remplit, avec Denise Tascheron (plus tard Denise Gérard), une double mission : il détruisit les traces des crimes de Jean-François, qui pouvaient trahir madame Graslin, et rendit le reste des sommes dérobées aux héritiers de Pingret, M. et madame des Vanneaulx (Le Curé de Village).

Tascheron (Denise), l’une des sœurs des précédents. — V. Gérard, (madame Grégoire).

Taupin, curé de Soulanges (Bourgogne), cousin des Sarcus et du meunier Sarens-Taupin. — Homme habile, heureux, en bonnes relations avec tous ses paroissiens (Les Paysans).