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Langeais). En 1839, il fut le témoin de M. de Rhétoré dans un duel qu’eut ce dernier avec le sculpteur Dorlange-Sallenauve, à propos de Marie Gaston (Le Député d’Arcis). Plus tard, il fit une cour assidue à Luigia, la chanteuse, ancienne gouvernante du même Dorlange-Sallenauve (Le Comte de Sallenauve. — La Famille Beauvisage).

Rosalie, grosse fille fraîche, qui fut femme de chambre de madame de Merret, à Vendôme ; puis, après la mort de sa maîtresse, servante de madame Lepas, aubergiste dans cette ville, et finit par raconter à Horace Bianchon le drame de la Grande Bretèche et les malheurs des Merret (Autre Étude de femme. — La Grande Bretèche).

Rosalie, femme de chambre de madame Moreau, à Presles, en 1822 (Un Début dans la Vie).

Rose, femme de chambre de mademoiselle Armande-Louise-Marie de Chaulieu, en 1823, à l’époque où la jeune fille, sortant des Carmélites de Blois, vint habiter l’hôtel paternel, sur le boulevard des Invalides, à Paris (Mémoires de Deux Jeunes Mariées).

Rosina, Italienne de Messine, femme d’un gentilhomme piémontais, capitaine dans l’armée française, sous l’Empire ; maîtresse du colonel de son mari ; elle périt avec son amant, près de la Bérésina, en 1812, le mari, devenu subitement jaloux, ayant mis le feu à une baraque où elle était couchée avec le colonel (Autre Étude de femme).

Roubaud, né vers 1803 ; docteur de la faculté de Paris, élève de Desplein, exerçait la médecine à Montégnac (Haute-Vienne) sous Louis-Philippe ; petit homme blond, avec une mine assez fade, mais des yeux gris trahissant la profondeur du physiologiste et la ténacité des gens studieux. Roubaud fut présenté à madame Graslin par le curé Bonnet, que désespérait son indifférence religieuse. Le jeune médecin soigna, admira, aima secrètement la femme célèbre du Limousin, et devint subitement catholique, au spectacle de la sainte mort de madame Graslin. Elle le chargea, en mourant, d’être le premier médecin d’un hospice fondé par elle aux Tascherons, près de Montégnac (Le Curé de Village).