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veau, le témoin du duc de Rhétoré ; Dorlange fut blessé (Le Député d’Arcis. — Le Comte de Sallenauve. — La Famille Beauvisage).

Rhétoré (Duchesse de), née Francesca Soderini, en 1802 ; Florentine très belle et très riche, mariée toute jeune, par sa famille, au duc d’Argaïolo, extrêmement riche lui-même et beaucoup plus âgé qu’elle. — Elle fut rencontrée en Suisse ou en Italie par Albert Savarus, alors que, par suite des événements politiques, elle et son mari étaient proscrits et privés de leurs biens. La duchesse d’Argaïolo et Albert Savarus s’aimèrent platoniquement, et Francesca promit sa main au Français, quand elle serait veuve. En 1835, ayant perdu son mari depuis quelque temps, et par suite des machinations de Rosalie de Watteville, se croyant oubliée et trahie par Savarus, dont elle n’avait plus de nouvelles, elle donna sa main au duc de Rhétoré, ancien ambassadeur ; le mariage eut lieu à Florence avec beaucoup d’éclat au mois de mai. — La duchesse d’Argaïolo est désignée sous le nom de princesse Gandolphini dans l’Ambitieux par amour, nouvelle publiée par la Revue de l’Est, en 1834. — Sous Louis-Philippe, la duchesse de Rhétoré croisa mademoiselle de Watteville dans une fête de bienfaisance. Dans une seconde rencontre qui eut lieu au bal de l’Opéra, mademoiselle de Watteville démasqua ses noirceurs et innocenta Savarus (Albert Savarus).

Richard (Veuve), femme de Nemours, dont Ursule Mirouet, plus tard vicomtesse de Portenduère, acheta la maison pour l’habiter, après la mort du docteur Minoret, son tuteur (Ursule Mirouet).

Ridal (Fulgence), auteur dramatique, membre du cénacle qui se réunissait chez d’Arthez, rue des Quatre-Vents, sous la Restauration ; raillait les doctrines de Léon Giraud ; masque rabelaisien, caractère insoucieux, paresseux et sceptique, à la fois mélancolique et gai, surnommé par ses amis le Chien du régiment. Fulgence Ridal, lié avec Joseph Bridau, assistait, avec les autres membres du cénacle, à une soirée qui fut donnée par madame veuve Bridau, en 1819, pour célébrer le retour du Texas de son fils Philippe (La Rabouilleuse. — Illusions perdues). En 1845, vieux vaudevilliste très protégé du ministère, il avait la direction d’un théâtre avec Lousteau pour associé (Les Comédiens sans le savoir).