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la perte de Denis Minoret (Ursule Mirouet). Paris l’adopta, la fêta ; elle obtint, dans le monde, un vif succès de chanteuse (Autre Étude de Femme). Au milieu de son bonheur, la vicomtesse se montra, en 1840, l’amie dévouée de madame Calyste du Guénic relevant de couches, presque mourante, pleurant une trahison conjugale (Béatrix).

Postel fut, à l’Houmeau, faubourg d’Angoulême, l’élève, le commis du pharmacien Chardon ; lui succéda lorsqu’il mourut ; se montra bon pour la malheureuse famille de son ancien patron ; désira vainement épouser Ève, par la suite madame David Séchard, et devint le mari de Léonie Marron, dont il eut de chétifs enfants (Illusions perdues).

Postel (Madame), femme du précédent, née Léonie Marron, fille du docteur Marron, médecin de Marsac (Charente) ; par jalousie, bouda la belle madame Séchard ; par cupidité, choya l’abbé Marron, parent dont elle attendait la succession (Illusions perdues).

Potasse (La famille), sobriquet des Protez, fabricants de produits chimiques, associés de Cochin, que connurent Minard, Phellion, Thuillier, Colleville, types de bourgeois parisiens, vers 1840 (Les Petits Bourgeois).

Potel, ancien commandant des armées impériales, retiré, pendant la Restauration, à Issoudun, avec le capitaine Renard, prit parti pour Maxence Gilet contre les officiers Mignonnet et Carpentier, adversaires déclarés du chef des « chevaliers de la Désœuvrance » (La Rabouilleuse).

Pougaud (La petite), eut, tout enfant, un œil crevé par Jacques Cambremer, qui, dès son jeune âge, témoigna d’une perversité précoce (Un Drame au bord de la Mer).

Poulain (Madame), née en 1778. — Elle épousa un culottier qui mourut dans une situation de fortune des plus médiocres ; car, de la vente du fonds, elle ne recueillit qu’un revenu d’environ onze cents francs. Elle vécut alors, vingt années, de travaux que lui donnèrent