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pelisse, à laquelle il était entièrement soumis ; pour elle et à son instigation, il se battit avec un des habitués de son salon, Stanislas de Chandour, qui avait colporté dans la ville un bruit calomnieux sur madame de Bargeton, et il logea une balle dans le cou de son adversaire. Son beau-père, M. de Nègrepelisse, fut l’un de ses témoins dans cette affaire ; M. de Bargeton se retira auprès de lui, dans le domaine de l’Escarbas, près de Barbezieux, lorsque sa femme, à la suite de ce duel, quitta Angoulême pour Paris. M. de Bargeton avait été fort « endommagé par les dissipations de sa jeunesse amoureuse ». Homme insignifiant et fort gourmand, il mourut d’indigestion, vers la fin de 1821 (Illusions perdues).

Bargeton (Madame de), née Marie-Louise-Anaïs Nègrepelisse, femme du précédent, puis, devenue veuve, remariée au baron Sixte du Châtelet. — V. Châtelet (baronne Sixte du).

Barillaud, connu de Frédéric Alain, dont il excita la défiance à l’endroit de Mongenod (L’Envers de l’Histoire contemporaine).

Barimore (Lord), Anglais, gendre du vieux lord Dudley. — Vieux lui-même (en 1839), il soupirait, cependant, pour Luigia, alors cantatrice au Théâtre Italien de Londres (Le Comte de Sallenauve).

Barimore (Lady), fille de lord Dudley et, selon toute évidence, femme de lord Barimore, dont il est question plus haut. — Un peu après 1830, elle assistait à un raout, chez mademoiselle des Touches, rue de la Chaussée-d’Antin, où Marsay racontait son premier amour (Autre Étude de femme).

Barker (William), l’une des « incarnations » de Vautrin. — Sous ce pseudonyme, en 1824 ou 1825, il figurait l’un des créanciers de M. d’Estourny et se faisait endosser des billets par Cérizet, l’associé de ce M. d’Estourny (Splendeurs et Misères des Courtisanes).

Barnheim, bonne famille de Bade ; famille maternelle de madame du Ronceret, née Schiltz, dite Schontz (Béatrix).

Barniol, gendre de Phellion. — Chef d’institution, rue Saint--