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Il comptait, en 1815, mesdames Crochard parmi les locataires de l’un de ses immeubles, sis entre les rues du Tourniquet-Saint-Jean[1] et de la Tixeranderie ; vers le même temps à peu près, il logeait encore chez lui, rue de Surène, mesdames Leseigneur de Rouville et Hippolyte Schinner. — Jean-Baptiste Molineux demeura cour Batave, pendant les premières années du règne de Louis XVIII. Il possédait alors, rue Saint-Honoré, une maison contre laquelle s’adossait la boutique de César Birotteau. Molineux fut l’un des nombreux invités venus au célèbre bal du 17 décembre 1818 et, quelques mois plus tard, le syndic tracassier de la faillite du parfumeur (Une Double Famille. — La Bourse. — César Birotteau).

Mollot, en 1839, à Arcis-sur-Aube, nommé greffier de la justice de paix par l’influence de sa femme Sophie, allait souvent chez madame Marion et y voyait Beauvisage, Goulard, Giguet, Herbelot (Le Député d’Arcis).

Mollot (Madame Sophie), femme du précédent, curieuse, bavarde, s’inquiéta beaucoup de Maxime de Trailles, pendant la période électorale ouverte dans l’arrondissement d’Arcis-sur-Aube, en avril 1839, et s’occupa longuement de la famille Beauvisage, durant les fréquents changements de député qui suivirent cette date. (Le Député d’Arcis. — Le Comte de Sallenauve. — La Famille Beauvisage).

Mollot (Ernestine), fille des précédents, était, en 1839, une jeune personne à marier. Elle finit par épouser Simon Giguet, vers 1840 (Le Député d’Arcis. — La Famille Beauvisage. — Le Comte de Sallenauve).

Mongenod, né en 1764 ; fils d’un avocat au grand conseil, qui lui laissa de cinq à six mille livres de rente. — Ruiné sous la Révolution et, d’abord, clerc, avec Frédéric Alain chez le procureur Bordin, Mongenod essaya sans succès de diverses entreprises : du journalisme, avec la Sentinelle, fondée ou reprise par lui ; de la composition musicale avec les Péruviens, opéra-comique repré-

  1. De vieille date, quartier entièrement bouleversé.