Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/353

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Douai, dont Perquin recherchait la fréquentation (La Recherche de l’Absolu).

Magnan (Prosper), de Beauvais ; fils de veuve ; médecin sous-aide-major ; exécuté en 1799, à Andernach, sur les bords du Rhin, comme auteur d’un double crime (vol, assassinat), dont il n’était pas coupable, malgré toutes les apparences, et qu’avait commis son camarade Jean-Frédéric Taillefer, resté impuni (L’Auberge rouge).

Magnan (Madame), mère du précédent, habitait Beauvais, où elle mourut peu de temps après son fils, et avant l’arrivée de Hermann, chargé d’une lettre de Prosper (L’Auberge rouge).

Mahoudeau (Madame), troublait, en 1840, avec madame Cardinal, son amie, une des représentations de Bobino, petit théâtre situé près du Luxembourg, où jouait Olympe Cardinal, reconnue par sa mère dans la « jeune première » (Les Petits Bourgeois).

Magus (Élie), Israélite flamand, d’origine hollando-belge, né en 1770. — Élie habita Bordeaux et Paris alternativement ; y négocia les objets de prix, tableaux, diamants, curiosités. Par lui, madame Luigi Porta, née Ginevra di Piombo, obtint, d’un marchand d’estampes, une entreprise de coloriage. Madame Évangélista le chargea d’estimer ses bijoux. Il commanda une copie de Rubens à Joseph Bridau, des sujets flamands à Pierre Grassou, les revendit pour des Rembrandt ou des Téniers authentiques à Vervelle ; négocia le mariage du peintre avec la fille du fabricant de bouchons. Fort riche, retiré des affaires depuis 1835, ayant quitté son installation du boulevard Bonne-Nouvelle pour occuper un vieil hôtel de la Chaussée des Minimes[1] avec ses trésors et sa fille Noémi, gardés par Abramko, Élie Magus vivait encore vers 1845 et venait d’acquérir, quelque peu malhonnêtement, plusieurs toiles superbes sorties de la collection de Sylvain Pons (La Vendetta. — Le Contrat de Mariage. — La Rabouilleuse. — Pierre Grassou. — Le Cousin Pons).

Mahuchet (Madame), au XIXe siècle, à Paris, cordonnière pour femmes ; « personne assez mal embouchée », au dire de madame

  1. Aujourd’hui, rue de Béarn.