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pendant l’Empire et mourut alors en de tragiques circonstances, involontairement provoquées par Mariquita : le marquis de Léganès périt de la main de l’aîné de ses enfants condamné à faire l’office de bourreau (El Verdugo).

Léganès (Marquise de), femme du précédent et destinée à périr, avec les siens, de la main de Juanito, l’aîné de ses fils, lui épargna cette horrible rigueur de la guerre, en se donnant la mort (El Verdugo).

Léganès (Clara de), fille des précédents, subit la mort infligée au marquis de Léganès et périt de la main de Juanito (El Verdugo).

Léganès (Mariquita de), sœur de la précédente, sauva d’un péril, en 1808, Victor Marchand, chef de bataillon dans l’infanterie française, qui, désireux de lui témoigner sa reconnaissance, put obtenir la grâce d’un seul des Léganès avec une condition d’une atroce cruauté : celle de devenir bourreau et d’exécuter ainsi le reste de la famille (El Verdugo).

Léganès (Juanito de), frère et fils des précédents, né en 1778. — Petit, assez mal fait, l’air fier, dédaigneux, de manières nobles, doué de la délicatesse de sentiment qui rendit autrefois célèbre la galanterie espagnole. Sur l’insistance même des orgueilleux membres de sa famille, il consentit à exécuter son père, ses deux sœurs et ses deux frères. — Juanito fut seul préservé de la mort, afin de continuer sa race (El Verdugo).

Léganès (Philippe de), frère cadet du précédent, né vers 1788, Espagnol et noble, condamné à mort, fut exécuté par son frère aîné en 1808, pendant la guerre soutenue contre les Français (El Verdugo).

Léganès (Manuel de), né en 1800, dernier des cinq héritiers de la maison Léganès, eut, en 1808, durant la guerre entreprise par les Français en Espagne, le sort de son père le marquis et de ses aînés :