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Laurent, à Paris, en 1815, domestique de M. Henri de Marsay ; l’égal des Frontin de l’ancien régime ; sut obtenir, pour son maître, par Moinot, facteur, l’adresse de Paquita Valdès et quelques renseignements sur elle (Histoire des Treize : la Fille aux Yeux d’Or).

Laurent, à Ville-d’Avray, en 1845, jardinier dans la maison de Charles de Sallenauve, habitée alors, avec Jacques Bricheteau, par son propriétaire débarqué d’Amérique (La Famille Beauvisage).

Lavienne, domestique de Jean-Jules Popinot, à Paris, rue du Fouarre[1], en 1828 ; « fait pour le maître », dont il aidait la charité active par des dégagements et des renouvellements de reconnaissances du mont-de-piété, ou qu’il suppléait pendant le séjour du magistrat au palais de justice (L’Interdiction).

Lavrille, illustre naturaliste, attaché au jardin des Plantes et demeurant rue de Buffon, à Paris, en 1831. — Consulté sur l’étrange « peau de chagrin » dont Raphaël de Valentin désirait passionnément l’extension, Lavrille ne sut que disserter à ce sujet et renvoya le jeune homme au professeur de mécanique Planchette. Lavrille, « ce grand pontife de la zoologie », réduisait la Science à une nomenclature : il était alors occupé d’une monographie du genre canard (La Peau de Chagrin).

Lebas (Joseph), né vers 1779, orphelin sans fortune recueilli à Paris et employé, d’abord, par les Guillaume, drapiers, dans la rue Saint-Denis, au Chat qui pelote. — Sous le premier Empire, il épousa Augustine, l’aînée de leurs deux filles, bien qu’épris de la cadette, mademoiselle Virginie, et devint en même temps leur successeur (La Maison du Chat qui pelote). Pendant les premières années de la Restauration, il présida le tribunal de commerce. Joseph Lebas, qui fréquentait alors M. et madame Birotteau, fut, avec sa femme, de leur bal et, comme Jules Desmarets, prépara la réhabilitation de César (César Birotteau). Durant le règne de Louis-Philippe, il eut

  1. Vieux mot et vieux nom ; signifiait, autrefois : rue de la Paille.