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apostolique », par sa pénitente, qui lui donna comme successeur le trop doux François Birotteau (Le Lys dans la Vallée).

La Bertellière, père de madame la Gaudinière, grand-père de madame Félix Grandet, fut lieutenant aux gardes françaises et mourut en 1806, laissant une succession importante. — Il « appelait un placement, une prodigalité ». Près de vingt ans plus tard, son portrait ornait encore, à Saumur, la « salle » des Félix Grandet (Eugénie Grandet).

La Billardière (Athanase-Jean-François-Michel, baron Flamet de), fils d’un conseiller au parlement de Bretagne, fut mêlé aux guerres de Vendée, comme chef, sous le nom du Nantais, et, comme négociateur, joua le rôle le plus singulier à Quiberon. — La Restauration récompensa les services de ce personnage de petite noblesse, de très médiocre intelligence et d’un catholicisme plus tiède que son monarchisme. Il devint maire du IIe arrondissement de Paris et chef de division au ministère des finances, grâce à sa parenté avec un député de la droite. Il figura parmi les invités du fameux bal donné par son adjoint, césar Birotteau, qu’il connaissait depuis vingt ans. À sa mort, fin décembre 1824, il avait, bien que vainement, désigné pour son successeur un de ses chefs de bureau, Xavier Rabourdin, réel directeur de la division dont la Billardière était titulaire. Les journaux d’alors publièrent un article nécrologique sur le défunt. La courte notice, due à la collaboration de Chardin des Lupeaulx, J.-J. Bixiou et de F. du Bruel, énumérait les titres et les décorations multiples de Flamet de la Billardière : gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, etc., etc. (Les Chouans. — César Birotteau. — Les Employés).

La Billardière (Benjamin, chevalier de), fils du précédent, né en 1802. — Il fréquentait le jeune vicomte de Portenduère, en 1824, époque où, riche surnuméraire, il faisait partie du bureau d’Isidore Baudoyer, dépendant de la division Flamet de la Billardière. Son impertinence et sa fatuité ne le firent pas regretter, quand il quitta les finances pour les sceaux, vers la fin de la même année 1824, date de la mort, attendue et peu déplorée, du baron Flamet de la Billardière (Les Employés).