Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/307

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Kolb, Alsacien, fut, à Paris, homme de peine chez les Didot ; servit dans les cuirassiers. — Il devint sous la Restauration le « singe » de l’imprimeur d’Angoulême, David Séchard, auquel il prodigua un dévouement constant et dont il épousa l’employée ou la domestique, Marion (Illusions perdues).

Kolb (Marion), femme du précédent, qu’elle rencontra et connut, chez David Séchard. — Elle fut, d’abord, au service de l’imprimeur d’Angoulême, Jérôme-Nicolas Séchard, dont elle eut moins à se louer que des David. — Marion Kolb imita son mari, pour le naïf dévouement continué (Illusions perdues).

Kouski, Polonais, lancier de la garde impériale française, vécut fort misérablement pendant les deux années 1815-1816 et connut des jours meilleurs, en 1817. Il habitait alors Issoudun, où, chez le riche Jean-Jacques Rouget, il servit, comme domestique, le commandant Maxence Gilet. Ce dernier devint l’idole de Kouski reconnaissant (La Rabouilleuse).

Kropoli (Zéna), Monténégrine de Zahara, séduite en 1809 par le canonnier français Auguste Niseron, dont elle eut une fille, Geneviève. — Elle mourut des suites de l’accouchement, un an après, à Vincennes (France). Arrivés quelques jours plus tôt, les papiers indispensables pour qu’un mariage fût valable régularisaient la situation de Zéna Kropoli (Les Paysans).