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Keller (Adolphe), frère — probablement cadet — de François et son associé ; homme très fin, traitant réellement les affaires, « vrai loup-cervier ». — En raison de relations étroites avec Nucingen et F. du Tillet, il éconduisit net, vers 1819, César Birotteau, qui l’implorait (Les Petits Bourgeois. — Pierrette. — César Birotteau).

Kergarouët (Comte de), né dans le milieu du XVIIIe siècle ; de noblesse bretonne ; entra dans la marine, tint longtemps et vaillamment la mer, commanda la Belle-Poule, et finit vice-amiral. — Possesseur d’une grande fortune, il racheta par ses charités les « noirceurs » galantes des années de sa jeunesse (1771 et suivantes), et, à Paris, près de la Madeleine, vers le commencement du XIXe siècle, il obligea délicatement la baronne Leseigneur de Rouville. Un peu plus tard, veuf de vieille date, retiré, fréquentant, aux environs de Sceaux, des alliés, les Fontaine, les Planat de Baudry, Kergarouët, âgé de soixante-douze ans, épousa l’une des filles des Fontaine, sa nièce. Il mourut avant elle. M. de Kergarouët avait aussi une parenté avec les Portenduère et ne les oubliait pas. (La Bourse. — Le Bal de Sceaux. — Ursule Mirouet).

Kergarouët (Comtesse de). — V. Vandenesse (marquise Charles de).

Kergarouët (Vicomte de), neveu du comte de Kergarouët, mari d’une Pen-Hoël, dont il eut quatre filles. — Devait habiter Nantes, en 1836 (Béatrix).

Kergarouët (Vicomtesse de), femme du précédent, née Pen-Hoël, en 1789 ; sœur cadette de Jacqueline ; mère de quatre filles ; femme prétentieuse et jugée telle par mesdames Félicité des Touches et Arthur de Rochefide. — Habitait Nantes, en 1836 (Béatrix).

Kergarouët (Charlotte de), née en 1821, l’une des filles des précédents, petite-nièce du comte de Kergarouët, la préférée des quatre nièces de la riche Jacqueline de Pen-Hoël ; bonne petite nature de provinciale ; s’éprit, en 1836, de Calyste du Guénic, mais ne put l’épouser (Béatrix).