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confidente d’Aquilina de la Garde ; ensuite, mais pour très peu de temps, la maîtresse de Castanier (Melmoth réconcilié).

Jérémie, domestique au service de Marie de Verneuil, à Fougères, en 1799 (Les Chouans).

Jérôme (Le père), bouquiniste-étalagiste au pont Notre-Dame, à Paris, en 1821, au temps du noviciat lutécien Chardon de Rubempré (Illusions perdues).

Jérôme, successivement valet de chambre de Galard et d’Albert Savarus, à Besançon. — Il servit moins fidèlement peut-être l’avocat de Paris, à cause de Mariette, domestique chez les Watteville, dont il courtisa la dot (Albert Savarus).

Johnson (Samuel), sous la Restauration, à Paris, déguisement du policier Peyrade en nabab, quand il entretint assez maigrement madame Théodore Gaillard et lorsqu’il prit Contenson pour domestique mulâtre, afin de servir Nucingen contre Jacques Collin (Splendeurs et Misères des Courtisanes).

Jolivard, employé de l’enregistrement, à Paris, dans la rue de Normandie, vers la fin du règne de Louis-Philippe. — Il occupait le premier étage de la maison dont C.-J. Pillerault était propriétaire, les Cibot concierges, les Chapoulot, Pons et Schmucke locataires (Le Cousin Pons).

Jonathas, père nourricier de Raphaël de Valentin et valet de chambre de M. de Valentin père, fut ensuite l’intendant du jeune homme, devenu plusieurs fois millionnaire, le servit fidèlement et lui survécut (La Peau de Chagrin).

Jordy (De) avait été successivement capitaine au régiment de Royal-Suédois et professeur à l’École militaire. — C’était un esprit distingué et un cœur délicat, le type du gentilhomme pauvre et résigné. Son âme devait être le foyer de chagrins secrets. Certains indices permettent de supposer qu’il eut des enfants, les adora et les perdit. M. de Jordy se retira modestement à Nemours. Une parité d’intelligence et de caractère l’y rapprocha de Denis Minoret,