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mourut le chef de division Athanase Flamet de la Billardière (Les Employés).

Jean, frère convers d’une abbaye jusqu’en 1791, époque où il reçut asile chez Niseron, curé de Blangy (Bourgogne) ; quitta peu Grégoire Rigou, dont il devint par la suite le valet-factotum (Les Paysans).

Jeannette, en 1823, jeune, piquante et jolie servante-maîtresse du maire de Soulanges, Soudry (Les Paysans).

Jeannette, née en 1758 ; cuisinière des Ragon, en 1818, à Paris, dans la rue du Petit-Lion-Saint-Sulpice[1] ; se distinguait particulièrement, les dimanches de réception (César Birotteau).

Jeanrenaud (Madame), protestante, veuve d’un conducteur de bateaux de sel dont elle eut un fils. — Grosse bonne femme laide et commune, elle retrouva, sous la Restauration, une fortune ravie aux siens par les ancêtres catholiques d’Espard et restituée par leur héritier, malgré un procès en interdiction intenté pour ce fait. Madame Jeanrenaud habita alors successivement Villeparisis et Paris, où elle demeura, rue de la Vrillière no 8, d’abord ; puis, grande rue Verte[2] (L’Interdiction).

Jeanrenaud, fils de la précédente, né vers 1792. — Il servit comme officier dans la garde impériale française et, par la protection d’Espard-Nègrepelisse, devint, en 1828, chef d’escadron au 1er  régiment de cuirassiers de la garde royale. Charles X le créa baron. Jeanrenaud dut alors épouser une nièce de Mongenod. Sa belle villa du lac de Genève se trouve mentionnée dans l’Ambitieux par amour, d’Albert Savarus, dont la publication date du règne de Louis-Philippe (L’Interdiction. — Albert Savarus).

Jenny fut, sous la Restauration, la femme de chambre et la

  1. Partie de la rue Saint-Sulpice actuelle comprise entre les rues de Condé et de Seine.
  2. Dénommée aujourd’hui rue de Penthièvre.