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Grindot embellissait un petit hôtel où s’installèrent successivement Suzanne Gaillard et Esther van Gobseck. Sous Louis-Philippe, Arthur de Rochefide, M. et madame Fabien du Ronceret lui confiaient des travaux. Son déclin et celui du règne concordèrent. Il n’en eut que plus de vogue sous le gouvernement de Juillet. Sur la réquisition de Chaffaroux, il retira vingt-cinq mille francs de la décoration de quatre salons d’un immeuble des Thuillier. Enfin Crevel, homme d’imitation et de routine, accapara Grindot, rue des Saussaies, du Dauphin[1] et Barbet-de-Jouy, pour ses résidences officielles ou mystérieuses (César Birotteau. — Illusions perdues. — Un Début dans la Vie. — Splendeurs et Misères des Courtisanes. — Béatrix. — Les Petits Bourgeois. — La Cousine Bette).

Groison, sous-officier de cavalerie dans la garde impériale ; puis, sous la Restauration, garde champêtre de Blangy, où il remplaça Vaudoyer, aux gages de trois cents francs. — Montcornet, maire de cette commune de la Bourgogne, maria l’ancien militaire avec la fille orpheline d’un de ses métayers qui lui apporta trois arpents de vigne (Les Paysans).

Gros (Antoine-Jean), le célèbre peintre, né à Paris en 1771, se noya vers la fin de juin 1835. — Il fut le maître de Joseph Bridau, et, malgré ses habitudes parcimonieuses, pourvut de fournitures, vers 1818, le futur auteur de : le Sénateur vénitien et la Courtisane, qui put alors tirer cinq mille francs d’une double commande administrative (La Rabouilleuse).

Groslier, commissaire de police d’Arcis-sur-Aube au début de la période électorale ouverte en 1839 dans l’arrondissement, pour les divers candidats à la députation : Keller, Giguet, Beauvisage, Dorlange-Sallenauve, Trailles ; fut ainsi en relations fréquentes avec le sous-préfet, Antonio Goulard (Le Député d’Arcis).

Grosmort, petit gars d’Alençon en 1816. — Il quitta cette ville pendant la belle saison de ladite année et se rendit au Prébaudet, propriété de madame du Bousquier (alors mademoiselle Cormon),

  1. La rue du Dauphin a perdu son nom. Elle est aujourd’hui la partie de la rue Saint-Roch qui va de la rue de Rivoli à la rue Saint-Honoré.