Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/241

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Godenars (L’abbé de), né vers 1795, l’un des vicaires généraux de l’archevêque de Besançon, entre 1830 et 1840. — Dès 1835, il voulait passer évêque et se trouvait, à cette époque, en soirée dans l’aristocratique salon des Watteville, au moment même de la fuite précipitée d’Albert Savarus, provoquée par leur jeune héritière (Albert Savarus).

Godeschal (François-Claude-Marie), né vers 1804. — Il était, à Paris, en 1818, troisième clerc d’avoué chez maître Derville, rue Vivienne, quand y parut l’infortuné Chabert (Le Colonel Chabert). En 1820, orphelin, misérable, frère dévoué de sa sœur, la danseuse Mariette, il habitait avec elle un huitième étage, rue Vieille-du-Temple. Godeschal se révélait déjà nature pratique et caractère intéressé, égoïste, droit pourtant, et parfois capable de généreux élans (La Rabouilleuse). En 1822, devenu second clerc, il quittait maître Derville pour entrer premier clerc chez l’avoué Desroches, lequel se félicita de la conduite et du travail de son nouvel auxiliaire, qui prit même à tâche de diriger et de dresser Oscar Husson (Un Début dans la Vie). Godeschal, qui se trouvait encore le premier clerc de maître Desroches six ans plus tard, rédigea la requête par laquelle madame d’Espard sollicitait, en justice, l’interdiction de son mari (L’Interdiction). Sous Louis-Philippe, il devint un des avoués de Paris et paya la moitié de sa charge (1840), se proposant d’acquitter l’autre avec la dot de Céleste Colleville, dont la main lui fut refusée, malgré la recommandation du notaire Cardot ; les Thuillier et les Colleville écartèrent Godeschal, à cause de sa sœur Marie Godeschal, la danseuse, dite Mariette. L’ancien clerc de Derville et de Desroches n’en eut pas moins la clientèle de Théodose de la Peyrade, ami de ces familles, et s’occupa de l’affaire de l’une d’elles : il s’agissait de l’achat d’une maison près de la Madeleine (Les Petits Bourgeois). Godeschal exerçait dans les environs de 1845 et possédait parmi ses clients les Camusot de Marville (Le Cousin Pons).

Godeschal (Marie), née vers 1804. — Elle entretint, presque toute sa vie, les plus tendres et les plus étroites relations d’amitié avec son frère, le notaire Godeschal. Sans parents et sans fortune