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Girardet, avoué à Besançon entre 1830 et 1840. — Homme verbeux, partisan d’Albert Savarus, il suivit, probablement, pour lui, le commencement d’un procès où les intérêts des Watteville avaient à être défendus. Quand Savarus quitta précipitamment Besançon, Girardet se chargea du règlement des affaires de l’avocat et lui prêta cinq mille francs (Albert Savarus).

Giraud (Léon) était, à Paris, dès 1821, membre du cénacle présidé, rue des Quatre-Vents, par Daniel d’Arthez. — Il y représentait l’élément philosophique. Ses « doctrines » prédisaient la fin du christianisme et de la famille. Giraud, en cette même année 1821, dirigeait un journal d’opposition « digne et grave ». Il devint le chef d’une école morale et politique dont « la sincérité compensa les erreurs » (Illusions perdues). À peu près vers la même date, Giraud fréquentait chez la mère de son ami Joseph Bridau et s’y rendait au moment où se compromettait le frère aîné du peintre, le bonapartiste Philippe (La Rabouilleuse). La révolution de Juillet ouvrit la carrière politique à Léon Giraud, maître des requêtes en 1832, puis conseiller d’État : il avait su gré à Louis-Philippe d’avoir autorisé les honneurs funèbres pour Chrestien, le combattant de Saint-Merri. En 1845, Giraud siégeait à la Chambre, sur les bancs du centre gauche (Les Secrets de la Princesse de Cadignan. — Les Comédiens sans le savoir).

Gireix, de Vizay. — Parent de Farrabesche, il gagna cent louis, en le livrant à la gendarmerie. Farrabesche, d’ailleurs, ne resta qu’une seule nuit enfermé dans la prison de Lubersac (Le Curé de Village).

Girel, de Troyes. — Au dire de Michu, et comme lui, sous la première Révolution, Girel, également royaliste, fit le jacobin, dans l’intérêt de sa fortune. De 1803 à 1806, au moins, il dut correspondre avec cette maison Breintmayer (de Strasbourg) dont usèrent les jumeaux de la famille Simeuse, traqués par la police de Bonaparte (Une Ténébreuse Affaire).

Girodet (Anne-Louis), célèbre peintre, né à Montargis en 1767, mort à Paris en 1824. — Sous l’Empire, il était en rapports d’amitié