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Gimon, curé d’Arcis-sur-Aube, en 1845 (La Famille Beauvisage).

Gina, personnage de l’Ambitieux par amour, nouvelle autobiographique d’Albert Savarus, publiée, dans sa Revue de l’Est, sous Louis-Philippe ; déguisant un certain « farouche » Sormano. — Représentée comme une jeune Sicilienne de quatorze ans au service des Gandolphini, proscrits réfugiés en 1823 à Gersau (Suisse) ; dévouée au point de feindre le mutisme par discrétion et de frapper plus ou moins gravement le héros du roman, Rodolphe, entré clandestinement chez les Gandolphini (Albert Savarus).

Gina, en 1836, à Gênes, au service de M. et madame Maurice de l’Hostal (Honorine).

Ginetta (La), jeune fille corse. — Très petite, fort mince, non moins adroite, maîtresse de Théodore Calvi et complice du double crime commis par son amant, vers la fin de la Restauration, elle put, en effet, grâce à sa taille et à sa sveltesse, s’introduire par le haut d’un four chez madame veuve Pigeau, et elle ouvrit ensuite la porte de la maison à Théodore, qui tua et dévalisa les deux habitantes (la veuve et la servante) (La Dernière Incarnation de Vautrin).

Girard, sous la Restauration, à Paris, banquier escompteur, peut-être un peu usurier et de la connaissance de Jean-Esther van Gobseck. — Comme Palma, Werbrust et Gigonnet, Girard possédait une quantité de lettres de change signées Maxime de Trailles, et Gobseck, qui le savait, en profita contre le comte, amant de madame de Restaud, lorsque Trailles vint implorer vainement l’argentier de la rue des Grès (Gobseck).

Girard (La mère), qui tenait un modeste restaurant, à Paris, dans la rue de Tournon, avant 1838, eut un successeur, chez lequel Godefroid promit de prendre pension quand il parcourait en tournée d’inspection l’extrême rive gauche de la Seine et s’efforçait d’y secourir les familles Bourlac-Mergi (L’Envers de l’Histoire contemporaine).