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prince Soderini, père de la duchesse d’Argaïolo. — Cette calèche avait appartenu à feu madame de Saint-Vier (Albert Savarus).

Gentillet (Madame), grand’mère des Félix Grandet, du côté maternel. — Elle mourut en 1800, laissant une importante succession. Dans la « salle » de Grandet, à Saumur, il y avait un pastel représentant madame Gentillet en bergère. Eugénie Grandet avait dans son trésor trois quadruples d’or espagnols de Philippe V frappés en 1729, donnés par madame Gentillet (Eugénie Grandet).

Georges, valet de chambre de la comtesse Fœdora (La Peau de Chagrin).

Georges, valet de chambre intime du baron de Nucingen, à Paris, au temps de Charles X, connut particulièrement les amours sexagénaires de son maître, qu’il servit ou contraria successivement (Splendeurs et Misères des Courtisanes).

Georges, cocher de Pauline Gaudin, devenue millionnaire et alors appelée Pauline de Wistchnau ou Vitschnau (La Peau de Chagrin).

Gérard (François-Pascal-Simon, baron), célèbre peintre (1770-1837), procurait à Joseph Bridau, en 1818, deux copies du portrait de Louis XVIII qui firent gagner au débutant, alors très pauvre, mille francs, bien nécessaires à la famille Bridau (La Rabouilleuse). Le salon parisien de Gérard, choisi et couru, avait, Chaussée-d’Antin, un rival dans celui de mademoiselle des Touches (Béatrix).

Gérard, adjudant général à la 72e demi-brigade commandée par Hulot. — Une éducation soignée avait développé un esprit supérieur chez l’adjudant Gérard, qui était profondément républicain. Il fut tué par le chouan Pille-Miche, à la Vivetière, en décembre 1799 (Les Chouans).

Gérard (Grégoire), né en 1802, très probablement du Limousin,