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Falleix, et que Nucingen acquit pour Esther (Splendeurs et Misères des Courtisanes). En 1838, elle épousa Théodore Gaillard, son amant depuis 1830 ; en 1845, rue Ménars, elle recevait, un peu à l’improviste, Léon de Lora, Jean-Jacques Bixiou, Sylvestre-Palafox-Castel Gazonal (Béatrix. — Les Comédiens sans le savoir).

Gaillard, l’un des trois gardes qui succédèrent à Courtecuisse, et sous les ordres de Michaud, dans la surveillance des propriétés du général de Montcornet, aux Aigues. Vieux soldat, ancien sous-lieutenant, criblé de blessures ; il avait à sa charge une fille naturelle, vivant avec lui (Les Paysans).

Galard, maraîcher d’Auteuil, père de madame Lemprun, grand-père maternel de madame Jérôme Thuillier ; il mourut âgé, et d’un accident, en 1817 (Les Paysans).

Galard (Mademoiselle), vieille fille, propriétaire à Besançon, rue du Perron. — Elle loua, en 1834, le premier étage de sa maison à Albert Savaron de Savarus, qui prit pour domestique l’ancien valet de chambre de feu M. Galard, père de mademoiselle Galard (Albert Savarus).

Galardon, receveur des contributions à Provins. — Il épousa, sous la Restauration, madame veuve Guénée (Pierrette).

Galardon (Madame), née Tiphaine, sœur aînée de M. Tiphaine, le président du tribunal de Provins. — D’abord, mariée à un sieur Guénée, elle tint à Paris, rue Saint-Denis, une des plus fortes maisons de détail en mercerie : À la sœur de famille. Vers la fin de l’année 1815, elle céda son fonds aux Rogron et se retira à Provins. Elle avait trois filles qu’elle maria, dans la petite ville : la première à M. Lesourd, procureur du roi, la seconde à M. Martener, médecin, la troisième à M. Auffray, le notaire ; ensuite, elle épousa elle-même, en secondes noces, M. Galardon, receveur des contributions. Elle ajoutait, invariablement à sa signature : « née Tiphaine ». Elle défendit Pierrette Lorrain et fut hostile aux libéraux provinois, amenés à persécuter cette pupille des Rogron (Pierrette).