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Dupetit-Méré (Frédéric), né à Paris en 1785, mort en 1827 ; auteur dramatique qui eut son heure de célébrité. — Sous le nom de Frédéric, il fit représenter seul, ou en collaboration avec Ducange, Rougemont, Brazier, etc., un grand nombre de mélodrames, de vaudevilles et de féeries. En 1821, il devait assister à un dîner chez le chef de claque Braulard, avec Ducange, Adèle Dupuis et mademoiselle Millot (Illusions perdues).

Duplanty (L’abbé), vicaire de l’église Saint-François, de Paris ; mandé par Schmucke, il administra l’extrême onction, en avril 1845, à Pons mourant, qui le connaissait et appréciait sa bonté (Le Cousin Pons).

Duplay (Madame), femme d’un menuisier de la rue Honoré, chez qui demeurait Robespierre ; cliente de l’épicier Descoings, qu’elle dénonça comme accapareur. — Cette dénonciation amena l’incarcération et la mort du détaillant sur l’échafaud (La Rabouilleuse).

Dupotet, espèce de banquier établi au Croisic, sous la Restauration. — Il avait en dépôt le modeste patrimoine de Pierre Cambremer (Un Drame au bord de la Mer).

Dupuis, notaire du quartier Saint-Jacques, sous Louis-Philippe ; d’une piété affichée ; marguillier de sa paroisse. Il possédait les économies d’un grand nombre de domestiques. Théodose de la Peyrade, qui lui recrutait des capitaux dans ce monde spécial, détermina madame Lambert, la gouvernante de M. Picot, à placer deux mille cinq cents francs, économisés au détriment de son maître, chez cet homme vertueux, qui fit banqueroute (Les Petits Bourgeois).

Dupuis (Adèle), actrice de Paris qui tint, longtemps et brillamment, l’emploi des « jeunes premiers rôles » à la Gaîté ; elle devait dîner, en 1821, chez Braulard, le chef de claque, avec Ducange, Frédéric Dupetit-Méré et mademoiselle Millot, maîtresse de l’amphitryon (Illusions perdues).