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connu. — En 1839, dans une réunion électorale, il questionnait, sur Danton, Sallenauve, candidat à la députation (Le Député d’Arcis).

Dauriat, libraire éditeur de Paris, au Palais-Royal, galeries de Bois[1], sous la Restauration. — Il acheta, pour trois mille francs, à Lucien de Rubempré, qui avait « éreinté » un livre de Nathan, son recueil de sonnets, les Marguerites, et le publia, longtemps après seulement, avec un succès que l’auteur déclara posthume. La boutique de Dauriat était le rendez-vous des écrivains et des hommes politiques en vogue de l’époque (Illusions perdues. — Splendeurs et Misères des Courtisanes). Éditeur des livres de Canalis, Dauriat recevait, en 1829, de Modeste Mignon, une demande de renseignements intimes sur le poète, à laquelle il répondait assez ironiquement. Dauriat disait en parlant des littérateurs célèbres : « J’ai fait Canalis ; j’ai fait Nathan » (Modeste Mignon).

David (Madame), femme des environs de Brives, morte de la frayeur que lui causèrent les chauffeurs au temps du Directoire, en liant les pieds de son mari (Le Curé de Village).

Delbecq, secrétaire et intendant du comte Ferraud, sous la Restauration. — Ancien avoué. Homme plus qu’habile, ambitieux, entièrement à la dévotion de la comtesse, qu’il aida de ses conseils pour éconduire le colonel Chabert, quand cet officier revendiqua ses droits d’époux (Le Colonel Chabert).

Delignon (J.-P.), professeur de rhétorique au collège communal d’Arcis-sur-Aube, sous Louis-Philippe. — Officier de l’Université, auteur d’un opuscule sur les « Cérémonies des funérailles chez les Romains », qui lui valut son admission à l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Troyes, il rédigea, en 1839, un article nécrologique sur le notaire Grévin, dans l’Impartial de l’Aube (Le Comte de Sallenauve. — La Famille Beauvisage).

Delsouq, voleur fameux sous la Restauration ; élève du très célèbre Dannepont, dit la Pouraille, auquel il laissait parfois prendre son nom (La Dernière Incarnation de Vautrin).

  1. La galerie d’Orléans actuelle.