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Cottin, vieillard ; domestique de madame de Dey, à Carentan (Manche), en 1793 (Le Réquisitionnaire).

Cottin (Brigitte), femme de charge de madame de Dey, mariée à Cottin, domestique dans la même maison. — Tous deux avaient la confiance de leur maîtresse et lui étaient dévoués (Le Réquisitionnaire).

Coudrai (Du), conservateur des hypothèques, à Alençon, sous Louis XVIII. Reçu chez mademoiselle Cormon et, ensuite, chez M. du Bousquier, devenu le mari de « la vieille fille ». — L’un des hommes les plus aimables de la ville ; son seul défaut était d’avoir épousé une vieille femme riche, mais insupportable, et de commettre d’énormes calembours dont il riait le premier. En 1824, M. du Coudrai avait été destitué : il avait perdu sa place pour avoir mal voté (La Vieille Fille. — Le Cabinet des Antiques).

Coupiau, Breton, conducteur du courrier de Mayenne à Fougères, en 1799. — Dans la lutte entre les bleus et les chouans, il n’avait pas pris parti, il agissait au gré des circonstances et de son intérêt ; il se laissait voler, d’ailleurs, sans aucune résistance, par « les brigands », l’argent des caisses de l’État. Coupiau avait été surnommé Mène-à-Bien par le chouan Marche-à-Terre (Les Chouans).

Coupiau (Sulpice), chouan, probablement parent de Coupiau, le conducteur du courrier. Tué, en 1799, au combat de la Pélerine ou au siège de Fougères. — V. Jean Cochegrue (Les Chouans).

Courand (Jenny), fleuriste, maîtresse de Félix Gaudissart, en 1831 ; elle demeurait alors à Paris, rue d’Artois (devenue rue Laffitte) (L’Illustre Gaudissart).

Courceuil (Félix), d’Alençon, ancien chirurgien des armées rebelles de la Vendée, fournissait, en 1809, des armes aux « brigands ». Impliqué dans l’affaire dite des « chauffeurs de Mortagne » et contumax, il fut condamné à mort (L’Envers de l’Histoire contemporaine).