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à Bayeux, un marquis de Champignelles était le chef de la maison princière du pays ; par ses alliances, cette famille tenait aux Navarreins, aux Blamont-Chauvry, aux Beauséant. C’est ce marquis de Champignelles qui introduisit Gaston de Nueil chez madame de Beauséant (La Femme abandonnée). Un M. de Champignelles — peut-être le même — présenta, avec MM. de Beauséant et de Verneuil, madame de la Chanterie à Louis XVIII, au commencement de la Restauration. La baronne de la Chanterie était, d’ailleurs, une Champignelles (L’Envers de l’Histoire contemporaine).

Champion (Maurice), jeune garçon de Montégnac (Haute-Vienne), fils du maître de poste de cette commune ; employé comme garçon d’écurie chez madame Graslin, au temps de Louis-Philippe (Le Curé de Village).

Champlain (Pierre), vigneron, voisin du fou Margaritis, à Vouvray, en 1831 (L’Illustre Gaudissart).

Champy (Madame de), nom donné à Esther Gobseck, par le baron de Nucingen, d’un petit bien qu’il lui avait acheté (Splendeurs et Misères des Courtisanes).

Chandour (Stanislas de), né en 1781 ; l’un des habitués du salon des Bargeton à Angoulême et le « beau » de cette société. — En 1821, il était décoré ; il obtenait quelques succès auprès des femmes par des plaisanteries graveleuses dans le genre du XVIIIe siècle. Ayant colporté dans la ville une calomnie sur les rapports de madame de Bargeton avec Lucien de Rubempré, il fut provoqué en duel par le mari et reçut une balle dans le cou, blessure qui lui causa une espèce de torticolis perpétuel (Illusions perdues).

Chandour (Amélie de), femme du précédent ; belle parleuse, mais persécutée par un asthme inavoué. — Elle se posait, dans Angoulême, comme l’antagoniste de son amie, madame de Bargeton (Illusions perdues).

Chanor, associé de Florent, tous deux fabricants et marchands