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SISYPHE.

Ah ! Ih ! Ah ! Il ne tombe pas, il ne tombe pas, il reste là, il ne tombe pas.

Ah ! Ih ! Ah ! Vais-je enfin mourir ? Le ciel va-t-il crever, comme le ventre d’une hydre femelle, et laisser s’égrainer sur moi ses grappes de dieux ?

Ah ! Ih ! Ah ! Quelque supplice nouveau, peut-être, s’apprête.

Qu’on me le donne ; je l’attends.

Je l’attends ton supplice, ô monstrueux Jupiter ; et je crache vers toi et je le demande plus terrible que celui de ce caillou qui m’était devenu léger, pour que je sache combien tu me hais.

mmIl regarde autour de lui, comme ivre, puis regarde encore ses mains.