faite sur un manuscrit de Munich, dérivé lui-même de celui de
Venise (dans l’ouvrage intitulé Physici et medici grœci minores,
t. II, p. 199 à 253, 1842) ; et les Poètes alchimiques, imprimés
par le même éditeur (t. II, p. 328 à 352). Quoique ces impressions
laissent à désirer sous divers rapports et qu’elles ne
renferment pas de variantes, nous avons pensé qu’elles suffiraient
pour le moment aux personnes qui s’intéressent à ce genre d’études.
Quand nous atteindrons le terme de notre travail, nous nous
réservons de revenir sur ces divers traités et même d’en entreprendre
une édition plus complète, si le temps le permet et si les
crédits consacrés à la présente publication ne sont pas épuisés.
Nos manuscrits contiennent encore un petit traité des poids et mesures, sous le nom de Cléopâtre, traité que nous avons également jugé superflu de reproduire, parce qu’il a été déjà plusieurs fois imprimé depuis le temps d’Henri Estienne ; il a en outre été commenté et rapproché des textes analogues par les savants qui se sont occupés de la Métrologie des anciens, notamment dans l’ouvrage classique de Hultsch.
En général, nous n’avons pas cru devoir comprendre dans notre publication les écrits grecs alchimiques postérieurs aux Arabes, à l’exception de certains traités techniques, transcrits dans les manuscrits que nous imprimons et connexes avec des ouvrages plus anciens. Il existe cependant un certain nombre d’auteurs alchimiques grecs plus récents que cette date dans les manuscrits des bibliothèques, tels que : une lettre sur la Chrysopée par Michel Psellus, polygraphe byzantin du xie siècle, mise en guise de préface en tête de certains manuscrits (voir mes Origines de l’Alchimie, p. 240) ; un ouvrage de Nicéphore Blemmidès, du xiiie siècle (transcrit entr’autres dans le no 2329 de la Bibliothèque nationale) ; plusieurs traités et opuscules relevés par M. André