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AVANT-PROPOS


spécial par M. de Loynes, secrétaire de l’ambassade française à Madrid, principalement au point de vue de l’existence soupçonnée de traités propres à ce manuscrit. Mais ces traités n’existent point en réalité, comme il sera dit en détail dans l’Introduction ; ce manuscrit étant une copie, probablement directe, de celui de Venise.

Les manuscrits pris comme base de notre publication renferment donc tout ce qu’il y a d’essentiel et d’antique, c’est-à-dire d’antérieur au viiie siècle de notre ère, dans la collection : plusieurs traités qu’il a paru utile d’y comprendre sont même de date plus récente, mais connexes avec les précédents. Quant au long détail des variantes des manuscrits que nous n’avons pas dépouillés, c’est un travail considérable, qu’il conviendra de faire ultérieurement en prenant pour base la publication actuelle : nous avons dit plus haut que nous n’avions pas cru possible de l’entreprendre, dans la crainte de compromettre notre entreprise en lui donnant une étendue démesurée. Voici déjà trois ans écoulés depuis ses débuts et nous n’avons réussi à terminer que l’impression de la Ire Livraison. Mais la seconde, texte et traduction, est tout entière aux mains de l’imprimeur, et les textes de la troisième livraison sont presque entièrement copiés à l’heure présente : nous sommes donc en mesure de la conduire jusqu’au bout, sans interruption, et cela dans un délai qui ne dépassera pas désormais deux années.

Il est utile de prévenir le lecteur que pour la publication de ces textes nous nous sommes attachés d’abord aux écrits inédits ; mais nous avons cru devoir ajourner Jusqu’à nouvel ordre une nouvelle mise au jour de certains traités déjà imprimés, tels que : l’ouvrage du commentateur Stephanus, auteur du {{sc|vii}} siècle, précédemment imprimé par Ideler, d’après une copie de Dietz,