conde de plus ou de moins dans notre vie peut en changer la destinée ! Hier, si la seconde qui a précédé votre récit avait été la dernière de ma vie, que de souffrances la mort m’aurait évitées ! mais je vis, et votre bouche elle-même a prononcé ma condamnation ; aussi, il faut que vous vous en alliez : partez, partez, monsieur, je ne veux plus vous voir. »
« P. S. C’est hier, lorsque vous m’avez quittée, que j’ai écrit les lignes qui précèdent ; mais suffiront elles pour décider votre départ, et ne tenterez-vous pas de vous justifier ? Il faut donc que je vous ôte tout espoir, en vous révélant le secret de cette réclusion que je m’étais imposée dans ce château ; ah ! j’ai trop tardé à vous le révéler : vous le saurez aujourd’hui.
» Je n’ai que vingt-et-un ans, monsieur,