puissants de l’hôtel des Réservoirs. Sa bouche disait la vérité.
Il indisposait, en même temps, et Paris et Versailles. Menacé par Paris, il fut pris par les Versaillais à Meaux, quand il se sauvait. C’était sa punition d’avoir été sincère. Les jolies femmes de Trianon l’eussent écharpé ; il échappa à cet écharpement pour se livrer aux conseils de guerre qui lui accordèrent ce genre de mort : la déportation dans une enceinte fortifiée.
Pourquoi dirais-je que Rochefort conserve en prévention son courage ? Pourquoi dirais-je que, condamné, dans le fort où on l’enferme, il songe à s’évader ? Pourquoi dirais-je qu’à Nouméa il accomplit le projet médité longtemps ? Les événements sont si proches, le caractère est si droit que raconter les uns, que retracer l’autre, ce serait chose inutile. Aux Chantiers, il attendait la mort. À la citadelle d’Oléron, il attendait la délivrance. Sa gaieté fut la même dans les deux circonstances. À la presqu’île Ducos, il s’installa, guettant, avec une insouciance apparente, l’heure propice du départ. Ce fut tout un roman que sa fuite. Ce