Cette page a été validée par deux contributeurs.
Claudine m’a trompée. Je suis injuste : elle s’est trompée. La « cure de campagne » n’est pas une panacée, et puis on guérit malaisément le malade qui n’a pas la foi.
Aux premières pages de ce journal (Toby, que je te prenne encore, l’œil saillant et l’oreille fière, à le traîner par un coin, comme le cadavre d’un ennemi !) aux premières pages de ce journal sans fin ni commencement, perverti et timide, hésitant et révolté, et tout pareil à moi-même, je lis ces mots : « le fardeau de vivre seule… » Annie ignorante ! Que pèse-t-il, ce fardeau-là, auprès de la chaîne que j’ai, quatre ans et sans repos, portée, et qu’il faudrait reprendre pour la vie ? Mais je ne veux pas la reprendre. Ce