les colis, dès que vous serez prête. Je vous rejoindrai avec le chien.
J’ai si peur qu’ils ne rentrent ! Je consulte ma montre à chaque instant. Bénis soient, pour un jour, ces spectacles interminables ! Ils assurent ma fuite.
J’ai payé ma note sans regarder, laissant un pourboire très fort (je ne connais pas les habitudes), qui fait sauter de joie les quatre petites filles en tabliers à bretelles. On n’est pas fier en Franconie !
Enfin, me voilà seule avec Toby colleté de cuir et de poil de blaireau pour le voyage. Sa petite figure noire suit mes mouvements, il comprend et il attend, sa laisse d’acier traînante sur le tapis. Encore un quart d’heure. Vite, à l’adresse de Marthe, un mot sous enveloppe : « Je pars pour Paris. Explique à Léon ce que tu voudras ».
J’ai le cœur serré, d’être si seule au monde… Je voudrais laisser un adieu plus tendre que celui-là… mais à qui ?… je crois que j’ai trouvé :