Cette page a été validée par deux contributeurs.
À quatre heures, aujourd’hui, Marcel est venu me voir « tiré à quatre chevaux » au dire de Mélie. Je l’accueille comme le soleil, et je le mène au salon, où il s’amuse beaucoup de la disposition des meubles et de la cloison factice que crée le grand rideau. « Venez, mon neveu, je vais vous montrer ma chambre. » Il considère le lit-bateau et les petits meubles dépareillés avec cette gaieté un peu méprisante que lui inspire la chambre de tante Cœur, mais Fanchette l’intéresse vivement.
— Comme elle est blanche !
— C’est que je la brosse tous les jours.
— Et grasse !
— Pardi, elle est enceinte.
— Ah ! elle est…