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Le soir, après dîner, je lis, vague et absente, pendant que papa fume en chantonnant des mélopées sauvages, et que Mélie rôde, soupesant ses mamelles. La chatte, ballonnée, énorme, a refusé de dîner ; elle ronronne sans motif, le nez trop rose et les oreilles chaudes.
Je me couche tard, la fenêtre ouverte et les volets clos, après les trente-six tours de chaque soir, l’eau tiède, la contemplation déshabillée devant la glace longue, les exercices d’assouplissement. Je suis veule… Ma Fanchette, essoufflée, sur le flanc dans sa corbeille, tressaille et écoute son ventre gonflé. Je crois que c’est pour bientôt.
C’était pour bientôt ! À peine ma lampe