— Et vous, voulez-vous mon pantalon ?
— J’en ai déjà un, merci. Oh ! maladroit, regardez donc ce que vous faites ! Vous posez le petit socle à boucheton ?
— À bouche-quoi ? dit-il en éclatant de rire.
— Sens dessus dessous. Vous ne comprenez donc rien ? Où vous a-t-on élevé ?
— Ici, hélas !… Claudine, pourquoi ne portez-vous pas de costumes tailleur ? Ça vous irait à ravir.
— Parce qu’il n’y a pas de tailleur à Montigny.
— Mais il y en a à Paris. Voulez-vous que je vous y conduise ? Pas chez les grands, n’ayez pas peur. Nous irons. J’adore chiffonner et tripoter des étoffes.
— Oui, je veux bien… Qui est-ce qui va venir ici aujourd’hui ? Ils vont m’arrœiller[1], tous ces gens. Si je m’en allais ?
— Pas la peine, il n’y aura pas des foules pour vous arr… pour vous dévisager ! Mme Barmann, sûr, la vieille tortue. Peut-être… Charlie,
- ↑ Regarder de tous ses yeux.