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jour est bien fini ; il n’y a plus qu’à se retourner et à remesurer le chemin qui me rattache à la maison. À cette halte où s’arrêtent les porteurs de bières et de baquets, je regarde longuement derrière moi la route jaune qui va des vivants chez les morts et que termine, comme un feu qui brûle mal, un point rouge dans le ciel bouché.