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éclate par l’ombre en vastes pans ; et au-dedans les six parois de la boîte sont peintes également de la splendeur du trésor occulte, flambeau absent décelé par d’invariables miroirs.

Ainsi le magnifique Shogun n’habite point une maison de bois ; mais son séjour est au centre de la forêt l’abaissement de la gloire vespérale, et la vapeur ambrosienne fait résidence sous le rameau horizontal.

Par l’immense creux de la région, rempli comme le sommeil d’un dieu d’une mer d’arbres, la cascade éblouissante çà et là jaillit du feuillage confondu à sa rumeur nombreuse.