Page:Claude Boyer - Porus ou la Générosité d’Alexandre, 1648.djvu/19

Cette page n’a pas encore été corrigée
CLAIRANCE.

Ah que vous me pressez !

PERDICCAS.

Hélas je connais bien à vos soupirs forcés,
Que vous m’allez défendre un espoir légitime.

CLAIRANCE.

Je ne vous défends rien, prince je vous estime.
Espérez j’y consens ; mais cachez bien vos feux.
Peut-être que les Dieux répondront à vos voux.

PERDICCAS.

De quel plus doux espoir peut-on flatter mon âme ?

CLAIRANCE.

Prince la Reine vient, cachez lui votre flamme.

PERDICCAS.

Ô ! Dieux que cet abord me coûte de plaisirs !