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ALEXANDRE à Porus.

Grand Roi si ma prière a chez vous quelque place.
Et si j’ose pour lui demander cette grâce.

PORUS.

Puisque vous le voulez en l’état où je suis
Vous pouvez disposer de tout ce que je puis.
J’accepte avec plaisir cet heureux hyménée.
Alexandre et les Dieux vous l’avaient destinée.
Prince je vous l’accorde.

PERDICCAS.

Ô ! Justes immortels
Que je vous dois de voux, et d’encens et d’Autels.
Ah ! Divine Clairance, adorable Princesse.

ARSACIDE à Oraxène.

Madame de quel oil verrez-vous ma faiblesse ?
Que dois-je devenir ? Et n’est-ce pas assez
Maltraiter un amant pour des soupçons passés.

ORAXENE.

Oui, puisque Perdiccas les rendait légitimes,
Et que l’infâme Attale ajoutait à ses crimes
Cette fatale erreur qui vous rompait tous deux.