Page:Clarac - Musée de sculpture antique et moderne, 1841.djvu/55

Cette page n’a pas encore été corrigée

cachets, il ne soit plus regardé que comme un objet de mode tombé en désuétude.

Dans la troisième partie du quatrième volume seront rangés dans leurs classes respectives, par ordre alphabétique, tous les monumens d'architecture, de peinture et de sculpture grecs et romains dont on ne connaît ni les auteurs, ni les époques, et dont nous ont transmis le souvenir les principaux écrivains de l’antiquité, HERODOTE, DIODORE DE SICILE, DENYS D’HALICARNASSE, STRABON, TITE-LIVE, PLINE L’ANCIEN, PAUSANIAS, ATHENEE, PHILOSTRATE, l’ANTHOLOGIE GRECQUE et l’ANTHOLOGIE LATINE, HESYCHIUS, SUIDAS, les INSCRIPTIONS GRECQUES et les INSCRIPTIONS LATINEs. Ces listes n’offriront pas de simples nomenclatures de monumens : c’eût été trop aride, et le détails que nous fournissent les auteurs y ajouteront quelque intérêt. On sait, au reste, que les anciens sont très-sobres sur ce point, et que ceux qui nous parlent le plus de monumens nous laissent presque toujours le regret de ne nous apprendre que très-peu de chose sur ce qui les concerne, et rien n’est plus rare que de voir Pausanias, Pline ou Strabon, nos principaux guides, nous offrir des descriptions un peu circonstanciées. On dirait qu’ils se dispensaient d’arrêter ceux qui les suivaient devant des monumens très-connus et qu’on était sans cesse à même d’aller voir. Que de recherches, souvent inutiles, ils nous auraient épargnées ! que de plaisir ils nous auraient légué, s’ils eussent bien voulu être un peu moins laconiques. Pour nous dédommager en quelque façon de ce dont ils ne nous ont pas fait part, seront indiqués, d’après les voyageurs modernes auxquels on doit les notions les plus exactes sur la Grèce, les monumens qui s’y trouvent encore et dont font mention les auteurs anciens, dont les citations seront suivies de l’indication de celles des voyageurs modernes qui nous apprendront l’état où étaient ces ruines lorsqu’ils les ont visitées. Ces trois parties comprendront donc tous les artistes et tous les monumens de l’antiquité connus par les auteurs anciens jusqu’à la fin de l’empire romain, et présenteront un coup d’œil assez étendu de l’ensemble que, d’après les écrivains et les monumens, nous offrent chez les Grecs et les Romains les arts dépendant du dessin.

Je crois pouvoir consigner ici qu'à l'exception de l'Antiquité expliquée de Montfaucon, qui contient dans ses planches environ trois [LII]