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I u crnq no Mabi, au V Ill• siécle, Michirane était le seul, qui, sans appartenir a la famille Fujiwara ni étre de sang impl- rial, eut atteint une situation aussi élevée. Il faillit monter plus baut encore : au commencernent de l’an- née 900, l'e1npereur retiré Uda et son jils Daigo lui afri- rent la charge de premier ministre ; il la refusa. Si secre- tement que cette ojfre exit été faite, elle ne put manquer de s’ébruiter ,· les Fujiwara commencérent a s’apercev0ir que l’élé·vation et la puissance grandissante de cet bommc mettaient on péril leur suprématie umgremps ineontestée: sa perte fut résolue. Un complot ful ourdi dont les chefs étaient Tokibira. ses parents, Sugane et Sadakuni, et le vieux Minanwto no Hiharu, jils de l'empereur Nimmyd, que sa jalousic contre Michirane mettait a la remorque des Fujiwara. autrement redoutables pourtant. Ils entreprirent une campagne d'aecusations destinées a rendre Michigane odieux a l’empereur et a le faire chasser de la cour. La principale était qu'il cherchait a détroner Daigo pour lui substituer son frére, le prince Tokzyo, auquel il avail fait épouser une de ses jilles. 1.’emperear,jeii»¤ebcm»»e de seire ans a peine, se laissa persuader sans grande difji- cullé, semble-t-il. Le 25 du 1** mois de l'année 901, un décret déclarait Mkbirane coupable de cornplot, le dépouillait de tous ses biens, l’exilait a Daraifu. Sous le coup de la rude condamnation qui le frappait, il appela a son secours son protecteur, l’empereur retiré Uda. Celuilci accourut au palais. Mais les Fujiwara avaien! prévu cette intervention qui pouvait tout remettre en question .· ils gardaient les portes et en refusérent l'accés a Uda. On raconte qu'il resta la toute la journée, espi- rant qu’enjin la sévére consigne jléchirait et qu'il lui serait permis de voir son jils. Au soir, bumilié, vaincu,