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tm ctno No la belle poétesse. L’un des fragments qui subsistent de l’Uta rongl, ancien ouvrage aujourd'hui perdu, rapporte l’anecdote suivonte.

<< Autrefois il y eut un bomme qui aimait une femme oruelle. ll lui dit le sentiment de son cceur. La femme, voulant l 'éprouver, placa un escabeau (‘) de cbar d ‘ _ l’endroit ou il venait d'ordinaire lui parler, et lui dit : at Lorsque vous aureg passé cent nuits couché sur cet << escabeau, olors fécouterai ce que vous aureg d me at dire. — C 'est chose facile », répondit l'bomme. Et que la pluie tombdt, que le vent souffldt, qu’il fit sombre, en grand trouble il venait et se coucbait sur l'escabeau. Il inscrivait sur l’escabeau le nombre des nuits qu’il y avait passées. Ainsi il était arrive d la quatre-vingt-dix-new viéme nuit. ll partit en disant : as Que je coucbe encore at ici ce soir, et demain vous ne pourreg plus rien me << refuser! » Et il pensait : at Ab! que la nuit revienne at vite! » Mais voila que son pére mourut subitement, et empécbé par ce malbeur, il dut rester cbeg lui. Alors de la maison de cette femme lui fut envoyée cette  : . Alzatsuki no Les marques faites au matin Sbi ji no basbigaki Sur le bord de Pescabeau Momo yo-gaki ; Ont inscrit cent nuits ; Kimi no konu yo wa Mais la nuit ou vous ne vintes pas, Ware ro ltaru kalm. C’est moi qui l’ai comptée (*). » C ’était la parodie d'une poésie connue, insérée au l. XV du Koklnshuz ‘ donc ici par ·· general •, bien qu’i1 correspondit alors A un grade moins important que le general moderne. (•) slim : sorte de banc assez large et peu eleve sur lequel on faisait reposer les brancards du char apres avoir detelé le boeuf qui le trainait. (•) On lit au l. XX du Manyoshu la poesie suivante qui, comme