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ATSUMORI xx noise, et l’auditoire est asseg averti. L’epa1sode des _/tutes celebres est zi la verite un pur bors·d'¢zu·vre, languissant et insipide d notre gout, mais dont la precabsite fut sans doute eppreaee autrefois. Mais, par les plaintes des mi- serebles babitants de Suma, par la confession des erreurs des Taira, par le recit de leur fuite et de leurs sou frances sur une gre·ve inbospitaliere, l’auteur a repandu sur toute son a·:u·vre une teinte generate de tristesse douce, de resi- gnation d la fatalite, qui cbarme encore les auditeurs . d’auj0urd’bui. La reprobation jetée sur les Taira et leur administration ne doit pas surprendre ; les Asbihaga, qui detenaient le pouvoir sbdgunal ti l’époque ou cette piece fut ecrite, descendaient des Minamoto. Lfb Au point de ·vue tecbnique, Atsumori donne lieu d peu de remarques. La forme en est reguliere, been qu’il ny ait pus de rongi. Le remplacement de l’issci par un shidai ti O lentrée du shite, et le transfert du kusc, avec le kuri et le sashi qui le precedent, zi la deuxieme partie, ne consti- ` tuent pas d proprement parler des irrégularites. ` Comme pour Oimatsu, le texte transcrit et traduit est _ celui de l’ecole K wanqe. Le texte de l ’intermede est celui de l’Ai shimaitsuki, reproduit avec quelques tres légeres vuriantes dans le N6 no shiori. _ . ·¤?•• 594

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