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spécialistes reconnaissent que ce rôle élève le rang (kurai) de la pièce.

Généralement, dans les no de souhaits heureux, le waki est un envoyé impérial (chokushi), qu’on nomme aussi ministre (daijin), accompagné de deux tsure. Dans Oimatsu, c’est simplement un habitant du village d’Umezu, avec deux compagnons. Pourquoi l’auteur s’est-il écarté de l’usage et a-t-il choisi précisément ce pays, on ne le sait pas. Umezu, sur la rivière Katsura, tire son nom du vieux « Temple du prunier sb, Ume no miva, qui eut son beure de célébrité, et est encore tres vénéré dans toute la region voisine. On ne ·voit pas qu’il se rattaebe en rien a l’bistoire ni a la légende de Micbigane, si ce n’est par le mot de prunier qui entre dans son nom. Le lien est bien ténu ,· mais les auteurs des no étaient amateurs de subtilités. Les commentateurs n’ont en tout cas su découvrir aucune autre raison de ee eboix, et il faut bien nous con- tenter de celle-ci.


Le texte que nous suivons dans notre traduction est celui de l’école Kwanze. Pour intermède, ai, nous avons suivi celui de l’Ai shimai tsuki, publié en 1686, le plus ancien recueil de textes d’ai que nous possédions.